Généalogie urbaine : Montrouge, ton patrimoine fout le camp ?
Préserver le patrimoine urbain de Montrouge ? Après tout, pourquoi ? Pour une raison historique, bien sûr, afin de garder la mémoire du passé de notre ville (fin XIX°, années 30, réalisations récentes comme l’ensemble Buffalo) ; pour une raison esthétique, bien sûr aussi ; pour une raison urbanistique enfin, celle d’avoir une ville différenciée et non pas uniforme : une ville, c’est une sorte de musée vivant qui s’expose à tous.
D’un autre côté, une ville doit vivre. Il ne s’agit pas de la figer pour l’éternité et de refuser tout ce qui est novateur. Il y a des îlots dégradés ; de nouvelles fonctions apparaissent que les anciens bâtiments ne peuvent remplir. Des projets audacieux peuvent voir le jour.
Montrouge n’a pas de bâtiment classé « Monument historique » (un seul objet est protégé à ce titre, c’est une locomotive qui se trouve au dépôt...de Bagneux), malgré son riche passé historique. Dans l’inventaire de la DRAC [1], qu’on peut consulter sur la base Mérimée, 45 sites remarquables sont identifiés. 16 ont été détruits (la plupart depuis moins d’un demi-siècle) : des immeubles, des bâtiments industriels, des édifices publics. Le dernier en date, cet été, c’est l’immeuble aux briques vernissées du 9, rue Victor Basch.
Soit un taux de destruction de 35%. Un site inventorié n’est pas un site « classé », il peut donc être démoli à tout moment, sauf si la Mairie fait obstacle.
Mais cet inventaire n’est consacré qu’à des périmètres limités de Montrouge. Il reste bien d’autres sites intéressants à préserver hors de ces périmètres.
Pêle-mêle, citons-en quelques uns dans différents quartiers : des décorations de façade rue Sadi Carnot ; les médaillons du 26 rue du colonel Gillon ; la façade mosaïque du 1, avenue de Verdun ; des immeubles de l’avenue de la Paix (qui va être transformée utilement en rue semi-piétonne) ; une maison en bois rue Gutenberg ; un certain nombre de "villas", et bien d’autres trésors à découvrir par ceux qui prennent le pli d’observer leur ville et de lever les yeux.
Pourtant bien d’autres lieux ont disparu. Le dernier bâtiment du premier château de Montrouge a été détruit en 1979 ; le portail aux Lions, autre vestige du château a disparu sans rugir ; une crypte est détruite en 1970 Avenue Aristide Briand, pour ne citer que quelques éléments non inventoriés.
Le passé architectural industriel, à l’exception notable de Schlumberger, a souvent disparu. D’autres bâtiments ont été conservés ou réhabilités de façon plus ou moins réussie : l’usine à papier et le magasin La Montrougienne du côté de la Piscine, un atelier au 32, rue Marcelin Berthelot.
On peut donc toujours faire le choix de conserver tel bâtiment, de le réhabiliter en vue d’une fonction qui lui convienne (culturelle par exemple). Bonne intention du Maire de transformer la rotonde des Télécom, au bout de l’Avenue Verdier, en lieu d’exposition. Si la décision privée fait défaut, reste toujours la décision politique. Un Maire a des pouvoirs d’intervention (refus de permis de démolir, procédure d’aménagement concerté, droit de préemption, règlement du POS [2], bientôt du PLU [3]).
Or, les constructions nouvelles sont légion depuis une dizaine d’années et singulièrement depuis 5-6 ans. Des dizaines et dizaines de chantiers, jusqu’à plus de 40 simultanément ont métamorphosé notre ville et l’ont accouchée, au forceps, sans projet alternatif, d’un nouveau visage.
On peut apprécier ou pas ces constructions, ZAC du Nord, ZAC Messier, Avenue de la République et ailleurs : les avis divergent. Il y a des réussites et des résultats peu convaincants. Ce qui est le plus gênant, c’est l’aspect mimétique de toutes ces réalisations, bâties sur le même type de plan, dans le même "style".
Certes, chaque époque a son "style" - les immeubles de brique années 30, par exemple, sont aisément identifiables à Montrouge. Mais s’agit-il ici vraiment de style ou plutôt d’une simple standardisation des projets et des matériaux en vue d’un profit maximum pour les promoteurs ? Il n’y a pas, à Montrouge, d’architecture novatrice, exceptionnelle, qui pourrait par conséquent inaugurer un "nouveau patrimoine". Le front de périph, vitrine de Montrouge, est une "muraille de Chine" à l’aspect particulièrement désolant. Dans ce contexte, les prix ont explosé. Les anciens habitants aux revenus modestes (dépositaires d’une partie de la mémoire vivante de la ville) ne peuvent plus y devenir propriétaires ni même y payer un loyer.
Le moment est venu de faire une pause et de mettre l’accent sur le logement social, la mise à niveau des équipements, les espaces verts et les modes de circulation doux (piétons, vélos). Ce qui peut se faire en préservant le patrimoine existant.
Comment donc procéder pour conserver ce qui peut encore l’être dans ce grand chamboulement, pour protéger ce qui peut encore l’être dans une ville transformée à la hâte par les promoteurs ?
Repérer les immeubles intéressants dans chaque quartier, construire un inventaire complet de la ville, avec la participation des citoyens, au moyen de "ballades de ville" ; être attentif aux projets des promoteurs, à la délivrance des permis de démolir, solliciter les services municipaux. Un exemple parmi d’autres, rue Camille Pelletan au n°13 le premier central téléphonique automatique de banlieue, dans les années 30. A surveiller, c’est un bâtiment à réhabiliter. Le cas de l’Eglise Saint Jacques, avec un incertain projet du Maire pour sa démolition (et reconstruction sur une surface divisée par deux) est à suivre de près. Il mériterait à lui seul une discussion approfondie.
"Protéger et mettre en valeur le caractère du patrimoine bâti", c’est le titre du 5ème chapitre du PADD [4] de Montrouge. Il s’agit, nous dit-on entre autres, de préserver les "villas" de Montrouge, ces anciennes parcelles agricoles transformées en alignement de maisons individuelles sur voie privée. C’est une marque du passé de notre ville. Mais les proclamations ne suffisent pas. Sur la trentaine de villas qu’on peut repérer à différentes époques, il en reste 14 ainsi dénommées sur le plan, et en réalité à peine une demi-douzaine conservent leur caractère originel. Les autres ont été transformées par un bâti hétérogène.
De plus, préserver ne suffit pas. Voyez les villas Henriette et Isabelle coincées entre les immeubles de la ZAC Messier qui se sont collés contre elles et se sont évertués à les priver le plus possible de soleil. Aberrant. Le B A BA de l’urbanisme, ce n’est pas seulement de préserver un îlot, mais de considérer son environnement. Mais les promoteurs passent d’abord pour remplir leur COS [5]. D’autres villas ont été remplacées par des alignements de la nouvelle génération des "maisons de ville" (villa Montplaisir) : ça change d’ "esthétique", et de prix.
Dans ce tableau contrasté, reste Schlumberger : double patrimoine signalé à l’inventaire pour les bâtiments (rénovés par Enzo Piano) et le parc (dessiné par Chemetoff) identifié également comme "espace vert intérieur à protéger" au POS. L’idée, évidente pour tous comme pour le Maire, c’est de conserver l’intégralité du parc et de le transformer en espace vert à usage public. Le Maire a une idée derrière la tête, mais il ne la livre pas à ses concitoyens. Top secret défense, top secret combine ou intox ? Pas grand chose n’a été dit là-dessus à la dernière séance du Conseil municipal (22 septembre). La promesse d’acquérir le terrain du parc pour zéro centime a été lancée à une Assemblée de quartier (le 14 octobre). Soit, mais encore une fois, quelle contrepartie pour les promoteurs, futurs acquéreurs du site et quelle utilisation pour le complexe des bâtiments ?
C’est en dire trop ou pas assez [6]. Une fois de plus, le débat n’est pas véritablement ouvert, en amont des décisions politiques, et il y a une rétention de l’information. Le patrimoine, pourtant, c’est notre affaire de famille, ça nous concerne tous, y compris les nouveaux venus. A nous de nous en saisir.
[1] DRAC : Direction régionale de l’Action culturelle, gardienne du Patrimoine.
[2] POS : plan d’occupation des sols
[3] PLU : plan local d’urbanisme, nouvelle version du POS, conforme à la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain, 2000).
[4] PADD : plan d’aménagement et de développement durable, exposé des intentions du PLU.
[5] COS : coefficient d’occupation des sols, détermine la densité de cosntruction autorisée (m² bâtis sur m² de sol)
[6] .Montrouge magazine de novembre annonce l’instauration d’un "périmètre d’études" sur le site Schlumberger, mais ne clarifie pas vraiment les choses. D’après nos informations, ce serait finalement un groupe américain qui aurait emporté le morceau. Attention danger, pour le coup, c’est vraiment notre patrimoine qui foutrait le camp !
T’as oublié la magnifique maison en bois, au coin de la rue Descartes et la rue H.Ginoux.
Hélas accolée au mur borgne d’immeuble en béton...
Merci, Serge, pour cet atypisme architectural ;-) On croirait une maquette. Mais la réalité est parfois plus surprenante...
Pour ma part, cela fait quelques années que je parcours Montrouge à la recherche de tous ces indices du passé. J’ en ai fait un inventaire photographique et artistique que vous pouvez découvrir sur mon site. Cette première partie concerne les immeubles en général ou en détail : ’Montrouge graphiCITÉ’. Je prépare actuellement une seconde partie qui sera plus orientée sur les inscriptions du passé que l’ on peut encore voir sur les murs de la ville : ’Anciennes enseignes’, à paraitre en décembre dans la rubrique ’Brut de Scan’. Je ne désespère pas d’ en faire une exposition sur le sujet, pourquoi pas à la mairie de Montrouge !!!
Vous pouvez également retrouver les articles sur Hervé et sur ses Escales dans notre rubrique "escales.org". Avec un souvenir particulier car Hervé fut la toute première personne interviewée.
ça serait bien de voir sur papier photo tes prises de vues. Tu pourrais contacter le 42 rue Victor Hugo, ils pourraient peut-être t’aider...
Au plaisir.
Bravo pour tout cet excellent travail.
Mais je ne partage totalement ton avis, marqué par un regard trop attendri sur ce que le passé n’a pas toujours bien fait, et par un parti-pris oublieux de ce qu’est la ville (une réalité qui doit évoluer, se renouveler en permanence). Je me permets alors quelques remarques :
Urbanisme : Si je ne décèle pas de réelle volonté urbanistique dans la politique actuelle, je pense que Montrouge (ancienne version) ne brillait ni par un urbanisme réfléchi (constructions de hauteurs totalement disparates, alignements loufoques) ni par une architecture remarquable par sa qualité (peu de bâtiments de belle facture, beaucoup vétustes, des enseignes criardes, des publicités géantes peintes sur les murs etc.). C’est seulement une ville typique de sa fonction : la banlieue industrieuse, construite par ses occupants sans vraie ligne directrice, mélangeant habitat, production et commerce (ce qui peut être agréable à vivre, mais pas réjouissant pour l’oeil). Certes on peut trouver du charme à cette médiocrité urbanistique (moi-même je lui en trouve). Comme on peut aimer une femme pourtant laide (la mienne est belle, mais bon...). Mais le Montrouge d’avant valait-il réellement qu’on le cristallise dans la résine du souvenir ? Aux vérues de banlieue des XIX et XXèmes, le XXIème siècle reconnaissant ?
Logement : Oublies-tu que des centaines de milliers de familles cherchent à (mieux) se loger en Ile-de-France. Et qu’en supprimant un vieux garni miteux ou une friche industrielle (c’est quand même ce qui a le plus disparu à Montrouge), on peut faire un immeuble pour des familles avec enfants. Serais-tu pour le "du logement ! du logement ! mais pas chez nous... allez construire vos immeubles neufs ailleurs" ? Un tel raisonnement (malthusien), appliqué plus tôt , aurait vitrifié nos villes ou nos quartiers dans ce qu’elles ont pu être, selon les époques : des cabanes en torchis, des immeubles pouilleux et insalubres, des entrelacs d’usines et de pavillons sordides d’égoïsme petit-bourgeois. Et n’aurait jamais permis l’amélioration des conditions de vie.
Architecture : l’uniformité d’un style n’est pas condamnable en soi. C’est d’ailleurs souvent ce que l’on apprécie dans les villes (les colombages à Strasbourg ou Rouen, les briques à Toulouse, la pierre de taille bien alignée dans le Paris haussmanien, les ateliers de canuts à Lyon, tous semblables etc.). Mais on apprécie peut-être d’autant mieux cette uniformité qu’elle est ancienne et que pour nous, elle porte sa différence (d’avec notre époque). Et on oublie qu’à l’époque de sa construction, le Paris d’Hausmann avait l’air d’un immense lotissement de parvenus. C’est pourtant bien l’homogénéité des quartiers de Paris qui fait que cette ville est réputée belle (alors que Londres est un assemblage de bâtiments pas moches, mais sans unité).
C’est un autre débat que la qualité architecturale de ce qui se construit à Montrouge. Mais on peut en reparler.
Merci pour ta réaction fort utile, qui met en perspective passé et présent de notre ville.
Sur ton 1er point, le disparate de Montrouge, héritage de son histoire, tout à fait d’accord.
J’y faisais référence dans mon article "Quelle place pour les places ?"
Il y a néanmoins bon nombre d’édifices intéressants à Montrouge. C’est la
bouteille à moitié pleine ou a moitié vide ! Ne noircissons donc pas le tableau.
Soit les 1711 édifices de Montrouge construits avant 1945 (recensement de 1982) :
s’il y en a disons 10% de particulèrement intéressants, pourquoi ne pas les
conserver ? Cela laisse une bonne place pour le neuf.
Ta deuxième remarque est particulièrement injuste puisque dans l’article je disais :
"le moment est venu de faire une pause et de mettre l’accent sur le logement social..."
Ce n’était pas l’endroit pour développer ce point, au moins était-il clairement signalé.
3ème point. Sur le "style" d’une époque, d’accord. Cela vaut pour les centres anciens
ou... les villes nouvelles. Montrouge n’est ni dans un cas ni dans l’autre...
J’ai entendu des jugements divers, rarement enthousiastes, sur le nouveau type de bâti
édifié depuis une dizaine d’années (à ce sujet, voir la réalisation en début de coulée verte,
à Châtillon, qui reçoit une meilleure adhésion).
Quoi qu’il en soit il ne s’agit ni de raser Montrouge,ni de conserver à tout prix le bâti ancien,
mais - ce que je proposais en début d’article et qui n’a rien de particulièrement original -
de préserver ce caractère différencié, donc tout aussi bien évolutif, de notre ville.
Etienne
Montrougien typique.... ?!!! qu’entend tu par là,
Nicolas ?
Il s’agit surement d’un clin d’oeil fait à Serge pour son qualificatif d’atypique... Nicolas, si tu repasses sur cet article généalogique, éclaire nous encore de tes lanternes ;-))
Tout doit disparaître !!
Montrouge, la ville où l’on brade les m² aux promoteurs. Mais les promoteurs ne bradent pas !!
Montrouge, on ont supprimé des magnifiques maison pour faire des immeubles neufs donc les normes sont limites et l’on entend son voisin ronflé !!
EN ce qui concerne la hauteur des immeubles , sous montrouge il y a des carrieres donc les immeubles ne peuvent avoir plus d’un certain nombre étages à beaucoup d’endroit sur notre commune.
Une chance pour nous autrement les beaux nouveaux immeubles seraient beaucoup plus haut.
Fred
Quelle injustice. Les defenseurs du Montrouge ancien devraient distinguer les batiments de charme des oripeaux de la revolution industrielle.
Que des facades lepreuses en brique, des ateliers sans charme soient demolis ne pose pas de probleme lorsque ceux-cis sont remplaces par des beaux immeubles familliaux avec facade de pierre, frontons et decorations neo-classiques.
Moi je trouve que les choix architecturaux de Montrouge sont particulierement judicieux.
Allez donc comparer avec Malakoff la rouge, ses tours hideuses qui jouxtent des pavillons, aucune unite de style, de vilaines constructions des annees 70 cotoient les immeubles de style ancien.
Au moins a Montrouge l’unite architecturale est respectee, les nouveaux immeubles s’alignent en style et en hauteur avec les anciens de la meme rue.
Des personnes de mon entourage citent la commune de Montrouge en exemple de bon gout pour son hurbanisme.
Mais bon, il y aura toujours des defenseurs acharnes du passe, ceux-la meme qu’a du affronter le baron Haussman a son epoque.
Bonjour,
Je suis montrougienne depuis plusieurs générations ; j’ai connu la zone à la place du square de la Porte d’Orléans, les maraichers le long du boulevard Romain Rolland (on passait le long d’un sentier pour aller de la rue du 11 novembre à Paris), les fermes sur la nationale 20 où l’on allait chercher le lait.
J’ai 55 ans et mon arrière grand mère était bougnat rue Georges Bouzerait qui s’appelait alors rue Remond (ou Raimond ???) ; mon père est né au dispensaire rue Leon Gambetta (à l’emplacement de la Solidarité).
Certes, il y avait des endroits à reconstruire à Montrouge mais il y a certaines décisions du maire qui me semblent douteuses comme avoir construit un immeuble muraille avenue Verdier à la place de l’hospice en rapprochant nos vieux du cimetière alors qu’ils aimaient tant faire leurs petites courses avenue de la République ! De plus, il y avait autrefois un passage de l’avenue verdier à l’impasse du manège. Cet immeuble écran fait une caisse de résonnance épouvantable pour le bruit ; pourquoi ne pas avoir imposé au constructeur du recul par rapport à la rue pour préserver un espace vert et arboré en bordure ? Le maire vous dira qu’il y a des maisons de ville derrière mais la beauté de leur jardin et leur chlorophyle ne peut profiter aux montrougiens puisqu’elles sont masquées par l’imposant immeuble ! On parle à présent de construire un immeuble à la place de la FFTT rue Guillot et les médaillons de l’immeuble du colonnel Gillon n’ont plus longtemps à vivre !
Je ne ferais pas de commentaire inutile sur les affreuses réalisations de la maternelle Boileau, de la couverture (et de sa couleur) des tennis couverts du stade rue Maurice Arnoux, de l’extension de la maternelle Berthelot en supprimant une bonne partie de la cour de récréation (sans doute, il y aura une cour terrasse sur le toit comme à Monaco), de la nouvelle médiathèque ...et quid du projet de centre commercial en plein centre de Montrouge qui passe par la démolition de l’église Saint Jacques !
Merci pour votre rappel du passé de Montrouge et vos commentaires sur les transformations de la ville. Effectivement les nouveaux immeubles sont construits à l’alignement, sans recul par rapport à la rue, avec des espaces verts à l’abri des regards, en fond de parcelle – pratique assez répandue aujourd’hui. Dans la ZAC Messier en particulier les immeubles neufs cachent souvent la vue et le soleil aux constructions précédentes et sont parfois collés entre eux dans un vis-à-vis rapproché. La nouvelle résidence Verdier donne au Nord sur le parc Messier, mais au Sud sur une muraille de nouvelles bâtisses : de ce côté-là, c’est triste à mourir ! Il fallait souvent donner un coup de neuf, mais on en reste à Montrouge, de manière générale, avec une forte densité de construction sur des rues relativement étroites.
Etienne, je vous suggère d’appeler un nouveau Haussmannqui élargirait les rues de Montrouge.
trêve de plaisanterie, tous sont mécontents : il faut élargir les rues, il faut conserver à Montrouge son aspect de village.
il faut créer des espaces verts, Il faut supprimer les espaces verts en coin de rue, car on ne peut pas y aller les espaces verts en coeur d’ïlots sont inutiles car on ne les trouve pas
Il faut créer des pistes cyclables, même si on ne peut plus circuler avec les voituresOn ne peut pas circuler en voiture à Montrouge les vélos circulent sur les trottoirs, car les voitures roulent dangereusementla Maison de retraite Verdier n’a pas de vue des deux côtés
Oui les rues son étroites, la ville est dense, l’urbanisation n’est pas récente, la densité n’est pas plus importante qu’hier.
Bonjour,
oui les petites maisons et les petits immeubles c’est bien gentil mais comme toutes les grandes villes il y a une demande très forte de logements , il est donc impératif de faire évoluer le visage de la ville pour s’adapter à la démographie actuelle ... de plus les nouveaux immeubles sont nettement plus beaux que les vieux immeubles parfois délabrés et plus du tout adaptés au confort d’aujourd’hui ( comme certains immeubles de 4-6 etages de 1900 sans ascenseur ) ... Le seul problème est le prix de ces logements neuf , il est donc souhaitable de renforcer la part du logement social pour rétablir l’équilibre ...
Je suis à la recherche des anciens maraîchers dont les terrains se situaient route de Fontenay. Que sonr devenus ces terrains ?