Un naturaliste à la ville
Pour rencontrer Pierre Nicolau-Guillaumet, il faut se rendre rue Buffon, à Paris, au Laboratoire Mammifères et Oiseaux du Muséum National d’Histoire Naturelle. Après la grille, on doit traverser une cour aux jolis pavés de guingois et passer sous un porche. La sonnette donne accès à une petite porte qui s’ouvre dans un « clac » sur la bibliothèque d’ornithologie.
Là, tout au bout d’un étroit couloir jalonné d’étagères sans fin et bondées de livres, une silhouette se dessine dans la lumière de la grande fenêtre donnant sur un jardin débordant de verdure. « Pierre Nicolau Guillaumet ? » « Lui-même, bonjour, asseyez-vous ». L’entretien commence, ponctué par les chants des oiseaux du jardin. Immédiatement identifiés par ce Montrougien, de temps en temps parisien, passionné d’oiseaux.
Montbouge : Depuis quand vous intéressez-vous aux oiseaux ?
Pierre Nicolau-Guillaumet : Ma passion pour les oiseaux est née quand j’avais une dizaine d’années. Après une enfance méridionale à la campagne, j’étais entré en 6ème au lycée Buffon, le bien nommé !, à Paris et c’est en 4ème que j’ai eu comme professeur de Sciences naturelles le merveilleux M. Baland. Enthousiaste, très proche de ses élèves, gentil, juste et pédagogue, il a développé en moi le goût de l’étude et de l’observation. J’ai réalisé avec lui cette année-là, une collection de fossiles très complète qu’il m’a fait exposer. Je la conserve encore intacte aujourd’hui et la destine à mes petits enfants ! La nature me fascinait depuis très longtemps. Dans le règne animal sauvage, les oiseaux sont les plus visibles, ceux qui nous apparaissent en premier avec les papillons, alors que les autres groupes d’espèces, comme les batraciens, les reptiles, les mammifères vivent cachés et sont beaucoup plus difficiles à observer. Les oiseaux, eux, sont présents partout.
J’ai fréquenté très tôt le Muséum National d’Histoire Naturelle. Les jeunes y étaient très bien accueillis par les chercheurs, beaucoup plus disponibles qu’actuellement. Ils nous consacraient une grande partie de leur temps pour nous permettre de déterminer les fossiles, les bestioles de toutes sortes et nous invitaient à aller voir les oiseaux dans les collections : on se mettait à quatre pattes pour admirer dans les vitrines les oiseaux empaillés ! C’est à cette époque qu’a été créé là, un service qui s’intéressait particulièrement aux migrations des mammifères et des oiseaux et qui recrutait des bénévoles pour capturer les oiseaux, les consigner sur des registres, les peser, les mesurer, leur poser des bagues. Ceci m’a beaucoup impressionné et j’ai été admis à participer à ces actions. Plus tard, inscrit en Mathématiques élémentaires pour préparer la deuxième partie de mon baccalauréat scientifique, je suis allé au lycée Henri IV. Et j’ai retrouvé... M. Baland !
Le premier jour de ma rentrée, j’ai ouvert la porte d’une classe et je suis arrivé chez lui : « Mais d’où sors-tu ? » « Je viens chez vous ! » Ma vocation ne pouvait que se confirmer. Puis j’ai poursuivi mes études, jusqu’à une licence de Sciences naturelles, à la Sorbonne. Et heureux temps, ce cycle d’études terminé, dans un couloir, un professeur me dit un jour « Ca vous plairait de venir travailler dans mon service ? » « Oui, pourquoi pas ! » C’est ainsi que j’ai été recruté dans l’enseignement supérieur... L’appel du service militaire en Algérie m’a cependant obligé à quitter quelque peu, mais pas totalement mes passions (on a attrapé le virus ou pas !). En rentrant après deux ans et demi d’éloignement, la réintégration a été difficile et j’ai mis quelques années avant d’obtenir une quelconque promotion dans un laboratoire de physiologie d’insectes, qui convenait un peu mais pas trop, à mon tempérament de naturaliste de terrain. J’avais toujours des envies d’oiseaux dans ma sacoche ! En 1967, j’ai posé ma candidature pour un poste qui venait de se libérer au Muséum et j’ai commencé à travailler... dans le service de marquage des oiseaux qui m’avait accueilli adolescent : Le « Centre de recherches sur les migrations des mammifères et des oiseaux » ! C’est là que j’ai fait toute ma carrière professionnelle, terminant maître de conférences dans ce centre, devenu entre-temps le « Centre de Recherches sur la Biologie des Populations d’Oiseaux ».
Mb : En quoi consistait votre travail ?
P. N.-G. : Il s’agissait d’animer le réseau de baguage des oiseaux : choix des bénévoles, formations pratique et scientifique, recueil et suivi des données, exploitation scientifique, avec l’heureuse arrivée de l’informatique... Marquer un oiseau, c’est en faire presque « son » oiseau ! C’est une forme extraordinaire d’ « appropriation », pour un naturaliste. En parallèle, je menais des recherches personnelles sur les oiseaux terrestres des îles du Ponant, des Chausey à Oléron avec un intérêt affectif pour Ouessant où j’ai bien passé au total une année de ma vie. Ensuite j’ai étudié une espèce particulière : le Busard des roseaux, sur l’île d’Oléron en Charente-Maritime. J’ai côtoyé ce rapace pendant 14 ans ! J’avais alors parmi sa population de « bons copains » et je suivais dans le plus petit détail leur histoire de vie : « mariages », « divorces », naissances, décès, accidents, maladies... rien ne m’échappait ! Je revenais tous les printemps, lors de la période de reproduction, heureux de les retrouver, désolé s’ils étaient disparus. J’ai ainsi « manipulé » pendant ce long laps de temps plus de mille individus !
Mb : Et pendant tout ce temps, vous habitiez Montrouge ?
P. N.-G. : Non, pas tout à fait. En fait, je suis né près de Carcassonne. Mes parents ont déménagé en 1944 à Paris près de la Porte d’Orléans. Je n’étais déjà pas très loin de Montrouge puisque notre appartement donnait sur le cimetière. Je pouvais y observer une quantité d’oiseaux ! A l’époque, à l’emplacement actuel du grand carrefour du Général Leclerc, avant la porte d’Orléans et le stade Elisabeth, il y avait des fortifications et des terrains vagues. Un naturaliste y trouvait son plaisir ! En revenant du lycée Buffon, depuis « Pasteur », je faisais souvent le chemin en patins à roulettes ! Et sur le trajet, je m’arrêtais pour récolter des fossiles, des morceaux de calcaire, de granite... C’était passionnant ! Puis j’ai déménagé à Montrouge en 1962. J’habitais au départ près du commissariat de police, puis nous avons trouvé une maison dans une rue tranquille du sud de la localité. C’est toujours là que je vis à présent.
Mb : A quelle occasion avez-vous commencé à vous intéresser à la faune de Montrouge ?
P. N.-G. : Dès mon arrivée. Je suis un naturaliste dans l’âme. Un naturaliste s’intéresse à tout ce qui l’entoure, sur le plan naturel : les animaux, les plantes, les roches. Il ne s’ennuie nulle part, trouve toujours un sujet d’intérêt. Ce n’est pas seulement un contemplatif. Tout est sujet d’étude. Le naturaliste souhaite comprendre comment tout cela fonctionne, détailler les besoins, les interactions, pourquoi ces animaux, ces plantes sont là, s’installent, s’y reproduisent. Pourquoi ces cailloux ont-ils cette forme ? Comment sont-ils arrivés là ?... Dès que ça bouge quelque part - ou non - il a envie de voir ce qui se passe... et de comprendre. Le naturaliste arrive à voir des choses (et à entendre) ce que tout un chacun ne voit pas, n’entend pas. Il a un œil exercé ! Il faut qu’il voit, qu’il « ressente » tout ce qui l’entoure, qu’il partage avec lui ! Lorsque c’est immobile c’est plus difficile mais qu’importe. Etre naturaliste, c’est tout un état d’esprit, une obsession presque... C’est comme cela que j’ai toujours observé l’environnement naturel montrougien !
Mb : Et qu’y avez-vous vu, du point de vue de la faune tout d’abord ?
P. N.-G. : Les mammifères sont relativement peu nombreux en banlieue. A Montrouge même il y en a très peu, à part quelques Rats surmulots, des souris bien sûr et exceptionnellement quelques chauves-souris...
C’est plutôt en s’avançant plus avant dans la banlieue au sud que l’on peut rencontrer de plus grands mammifères : des écureuils présents en nombre dans le cimetière de Bagneux si proche, des fouines par exemple. Je me souviens, il y a une trentaine d’années avoir débusqué des fouines à Bagneux et à Cachan. A l’époque, j’avais un ami dessinateur animalier et nous sortions la nuit en voiture pour aller nous mettre à l’affût près des pavillons de banlieue ! Une fois là, on mettait des œufs durs sur des bordures de murs... Très vite, les fouines arrivaient, attentives mais intriguées par le bruit du crayon de mon camarade qui grattait le papier ! Les policiers étaient aussi parfois et tout naturellement intrigués ! Mais après nous avoir « interceptés », ce sont eux qui nous ont avertis de la présence de renards à Bagneux tout comme à Cachan. Aujourd’hui encore, dès qu’il y a suffisamment d’espaces verts, ces mammifères que l’on dit sauvages peuvent être présents et le Parc de Sceaux n’est pas si loin... à pattes !
Mb : Mais où se cachent donc ces animaux ? Où sont leurs refuges dans nos villes ?
P. N.-G. : Ils se cachent dans les trous des murs, sous les buissons touffus, creusent leurs terriers dans les friches... et viennent parfois jusque dans nos maisons dans les greniers, les appentis et sous les toits ! Une souris ou une fouine est capable de grimper à la verticale le long d’un mur de plusieurs mètres de haut ! Un jour, un habitant d’Orly a trouvé tout au fond de son lit une petite dent de mammifère. Nous l’avons analysée au Muséum. C’était... une dent de lait de bébé fouine ! La chaleur des couvertures convenait très bien à ce petit animal. Imaginez la surprise du propriétaire des lieux !
Mb : Et du côté des oiseaux ? Quelles espèces avez-vous observé ?
P. N.-G. : J’ai pu dénombrer à Montrouge 34 espèces d’oiseaux régulières. Dans le beffroi de l’ancien centre administratif niche un couple de rapaces : des Faucons crécerelles. On peut observer bien souvent des Canards colverts dans le petit bassin du jardin en face du Monoprix de l’avenue de la République. Ils y viennent souvent, quand il est rempli d’eau ! Ces canards sauvages sont arrivés de leur plein gré et ont même niché sous le buisson près du bassin. On voit aussi régulièrement des Mouettes rieuses, qui marchent, cherchant leur pitance sur les trottoirs près du Périphérique.
Elles apparaissent en hiver, arrivant de la Seine ou des étangs de Saclay et Saint-Quentin. On remarquera dans le ciel estival, au dessus des immeubles beaucoup de Martinets noirs. Les Hirondelles de fenêtre viennent également chez nous lorsque le climat est revenu au beau, mais elles sont beaucoup moins nombreuses.
Mb : Comment différencier les martinets par rapport aux hirondelles ?
P. N.-G. : Les martinets sont tout noirs, ils ne se posent pratiquement jamais, ils volent à une vitesse folle, se livrant à des poursuites effrénées, passant à ras des toits tout en poussant des cris aigus.
Les nids des martinets faits de plumes et de paille collées avec de la salive sont très bien cachés, au tréfonds des toits. Ces « fous du ciel » dorment en vol et vivent très vieux, jusqu’à 15-20 ans, alors que les hirondelles ne vivent pas plus de 5 ans. Ces dernières construisent des nids en boule sous les avant-toits. On ne trouve des hirondelles à Montrouge que dans l’extrême sud de la localité ; elles semblent s’éloigner le plus possible de Paris et vont chercher leur nourriture et les matériaux (boue et paille) pour construire leurs nids du côté du cimetière de Bagneux.
Mb : On trouve aussi de nombreux merles à Montrouge...
P. N.-G. :
Oui, ce sont les Merles noirs (en fait seuls les mâles sont noirs et les femelles marron). Ils sont très bons chanteurs et on les entend souvent s’exprimer fortement en solitaires, perchés sur de hautes branches, au faîte des toits, sur des fils ou sur des antennes, de très bon matin au grand dam parfois de ceux qui souhaiteraient faire la grasse matinée ! Sans oublier les inséparables : le Pigeon de ville et le Moineau domestique. Le Pigeon ramier, avec son collier blanc est aussi très commun, tout comme la Tourterelle turque qui n’arrête pas d’émettre son « couc-ou-cou », un chant que l’on pourrait prendre à tort pour celui du Coucou !
Les Tourterelles turques adorent se percher dans les arbres à feuilles persistantes comme les ifs et y sont particulièrement bruyantes ! Les mésanges sont relativement fréquentes en toutes saisons : la Mésange bleue tout comme la Mésange charbonnière et la Mésange à longue queue beaucoup plus rare en ville, a donné lieu à une observation récente. La Fauvette à tête noire n’est présente qu’en été et adore s’installer dans les lierres accrochés aux maisons. On peut observer l’Accenteur mouchet furetant au sol, dans les petits jardins ou s’ élevant jusque sur les terrasses boisées.
Le Rougequeue noir est souvent vu au sommet des toits. Le Verdier d’Europe... que l’on entend chanter en ce moment même, est bien reconnaissable, tout comme le Pinson des arbres et la Grive musicienne, des grands chanteurs aussi ! Exceptionnellement on a pu observer la Chouette hulotte qui vient dans Montrouge de temps en temps seulement. En effet, cet oiseau plutôt forestier préfère vivre dans les banlieues plus éloignées et plus boisées. On peut encore observer les tout petits Troglodytes mignons et les Rouges-gorges familiers qui aiment nicher dans les creux des murs.
, Sans parler des Etourneaux sansonnets, omniprésents qui à l’occasion se rassemblent dans des « dortoirs » d’une cinquantaine d’individus au niveau du garage Renault sur la place du monument aux morts ou sur les arbres qui bordent le cimetière de Montrouge. Sans compter les Corneilles noires et les Pies bavardes nombreuses à Montrouge. Et le Geai des chênes !. On l’observe souvent aussi, malgré sa discrétion. La liste n’est pas close...
Mb : Et les plantes remarquables ?
P. N.-G. : Dans les terrains en friche, il est amusant de remarquer la présence de plantes aux grandes fleurs violettes retombantes. Ce sont des buddleya, appelées aussi arbres aux papillons, car elles attirent particulièrement ces insectes. Ces plantes se plaisent à pousser sur les friches les plus accidentées et on les voit souvent poindre derrière les palissades ! La variété des essences d’arbres au long des rues, dans les parcs, les jardins est un élément favorable à l’implantation et au maintien d’espèces animales communes ou... rares. C’est ainsi que quelques Ailantes plantés de-ci de-là ont permis l’observation rarissime du superbe papillon bombyx issu d’une chenille dépendante pour sa nourriture de cet arbre ornemental originaire de Chine !
Mb : Comment observer la nature à Montrouge ? Quels conseils nous donner ?
P. N.-G. : Le mieux est de se promener à pied dans les rues, en levant la tête parfois, prêt à observer tout ce qui bouge ou non dans la nature autour de soi, et à écouter ! Pourquoi ne pas se munir d’une paire de jumelles qui est souvent d’un grand secours ? On peut aussi attirer les oiseaux en disposant l’hiver des mangeoires suspendues pour les mésanges et les verdiers, ou en les plaçant au sol pour les moineaux. Au printemps, il faudra écouter le concert matinal des oiseaux... qui commence parfois vers 3 heures ! Les oiseaux sont des plus bavards au lever du jour et aussi au coucher du soleil.
Mb : Y a-t-il des animaux rares à Montrouge ? Quand peut-on les voir ?
P. N.-G. : En octobre et novembre, il est possible d’écouter la nuit, dans le ciel, les passages d’oiseaux migrateurs de toutes sortes (des hérons, des petits échassiers aussi, filant à quelques mètres au dessus des toits, en transit migratoire vers le sud, qui sait vers l’Afrique) que l’on repèrera aux cris répétés rauques ou aigus qu’ils poussent pour communiquer entre eux. Mais le plus souvent, ce sont des animaux communs que l’on observera à Montrouge : de nombreux petits passereaux certes dont nous avons déjà parlé, mais aussi des insectes : quelques rares papillons, des abeilles, des bourdons, des mouches de plusieurs espèces... On notera cependant que jusqu’ici nous n’avons identifié ni batraciens, ni reptiles ...ni poissons !
Mb : Un jour peut-être ...
P. N.-G. : Un jour, peut-être... pourquoi pas, grâce à la sagacité d’un ou plusieurs de nos compatriotes curieux, l’inventaire sera complété. Une nature citadine riche est synonyme de bonne santé et l’assurance de plaisirs renouvelés. Il faudrait que nous fassions tous en sorte d’agir pour qu’il en soit ainsi.
J’ai la chance d’avoir un bassin dans mon jardin et j’ai eu la surprise de découvrir dedans un, puis deux batraciens. Je dis batracien car avec ma femme la discussion est sans fin pour savoir si c’est grenouille ou un crapaud. Vu le nombre de chats qui visitent aussi le jardin nous n’avons plus qu’un survivant ; mais le problème de son identification reste posé.
Pierre Colas
Serait-il possible de visionner une photographie de l’animal en question ? C’est très intéréssant. Merci d’avance. P. N.-G.
Pour compléter la liste des oiseaux fréquentant Montrouge je voudrais signaler la présence réguliére depuis plus de 3 ans mais non permanente d’un magnifique héron cendré sur les berges de l’étang artificiel du site « Schlumberger » (à présent Carlyle).
Espérons que les travaux en cours ne feront pas fuir un des derniers habitants du site.
J’ai plusieurs photos de ce héron mais je ne sais pas les intégrer à ce message.
Merci à Michel Rousseau pour ces prises de vues.
Merci de m’avoir signalé ce visiteur occasionnel et apparemment régulier. N’y aurat-il pas là dans le bassin quelques poissons rouges appétissants ?
Pouvez-vous essayer de pe poster une ou deux photos sur mon adresse Email : png@mnhn.fr ? Grand merci d’avance.
Bonne chance pour de nouvelles beles observations. P. N.-G.
A Vanves (pas à Monrouge, mais milieu semblable), près du coin Nord-Est du Lycée Michelet, j’ai vu un animal bas sur pattes à la démarche ondulante (comme l’écureuil mais plus lourd) de couleur sombre, d’environ 60 cm de long (dont la moitié en queue touffue) et gros comme le poignet. Il était très rapide (comme un rat). Serait-ce une fouine ? (mais je n’ai pas vu de colier blanc).
La description est un peu succincte mais il y a tout lieu de penser que vous avez bien observé une fouine en maraude
Il y a quelques années j’en ai observé bien des fois, installé dans un véhicule à l’arrêt en compagnie d’un ami dessinateur animalier. C’était dans des zones de pavillons à Bagneux et à Cachan où nous les appâtions en disposant des oeufs durs sur des murets au miliau de la nuit, ce qui nous avez procuré des rencontres pittoresques avec les patrouilles policières nocturnes !!!
Un collègue en avait même rencontré une, toujours de nuit, dans l’arrière enceinte du Jardin des Plantes, rue Buffon.
Damned ! J’ai oublié de signer mon message : P. N.-G.
Il y a actuellement un héron cendré qui a élu domicile au jardin des plantes, plus précisément dans le jardin botanique. Il n’est absolument pas farouche et il donc très facile de le prendre en photo.
PS : Comment puis-je prendre contact avec vous en privé ? Beuacoup de question ornitho en lien avec la photographie. Merci d’avance.
« PS : Comment puis-je prendre contact avec vous en privé ? Beaucoup de question ornitho en lien avec la photographie. Merci d’avance. »
Monsieur Nicolau-Guillaumet a laissé son adresse mail dans un des message ci-dessus, celui du 17 octobre 2006.
;-)
N’hésitez pas, j’aurai toujours grand plaisir à faire partager mes connaissances sur les oiseaux et mon expérience limitée sur leur photographie. P.nicolau@wanadoo.fr et png@mnhn. Pensionné de l’état, je suis souvent en dehors de Montrouge. Soyez patients si je tarde à me manifester !
Entre Vanves et Montrouge il y a des furets, des hérissons qui se baladent la nuit...en même temps que moi.
Bonjour,
Article passionnant. J’anime un blog sur les oiseaux et la faune sauvage parisienne, dénommé les oiseaux de Paris. M’autoriseriez vous à y inscrire un billet avec le lien vers cet entretien, accompagné de la photo de Pierre Nicolau Guillaumet ?
Merci !
Jean-jacques Boujot
Jean-jacques,
Pas de soucis pour créer des liens : c’est le principe (natif, naturel ;-) d’Internet.
En bonus, si vous en êtes d’accord, on vous offre un abonnement gratuit à vie (dans la limite de la vie de MontBouge) à notre Niouze mensuelle.
Au plaisir, Franck
pour l’équipe de MontBouge.
Bonjour,
Pour rester à proximité du naturalisme urbain, il existe un groupe de prospecteurs (plutôt ornitho) qui visitent, au moins mensuellement, en proposant une sortie de groupe sur le cimetière parisien de Bagneux (62 ha) où près de quatre-vingts espèces d’oiseaux ont été contactées en près de 10 ans.
De plus, les ornithologues en nécropole (autour de ce site) se retrouvent sur une liste de discussion, à cette adél : http://fr.groups.yahoo.com/group/avicpb/
libre d’accès et gratuite, où moult fichiers et images sont accessibles (après inscription) ...
Merci pour cet enrichissant entretien !
Je suis en posssetion d’un focan perelin empaille en tres bonne etat.Si vous etes interesser je vous le vends.
Je vous laisse mon numero de telephone 0624233055 merci.
Attention, la vente d’un Faucon pélerin naturalisé, espèce protégée par la loi, est strictement interdite, de même que le transport et même la détention . Votre annonce "innocente" peut-être dans son principe, pourrait vous créer des ennuis.....
Pierre NICOLAU-GUILLAUMET.
BONJOUR, JEAN CLAUDE MERCIER, NOUS AVONS ETE EN ALGERIE ENSEMBLE COMME VAGMESTRE. J’aurai voulu avoir de vos nouvelles pouvez vous me repondre sur l’adresse suivante juliettecarlier@hotmail.fr ( ma petite fille). j’essaye de vous retrouver depuis un petit moment !
je vous souhaite un bon noel en esperant avoir de vos nouvelles...
A BIENTOT JE VOUS LAISSE MES COORDONNEES 0327779213 OU 0698317961